Bittere Arbeit für süße Orangen? 22 April 2016
@ Lange Nacht der Forschung – Universität Innsbruck
Bitter Oranges – Lange Nacht der Forschung an der Universität Innsbruck
Elisabeth Summerauer, Laura Weinfurter und Angelika Johnston haben die Führungen gegeben.
Volkskundemuseum Wien
Während der Laufzeit der Ausstellung „Bitter Oranges“ besuchten 6090 Besucher_innen das Volkskundemuseum Wien. 300 Schüler_innen und 50 Erwachsene nahmen an Führungen und Vermittlungsprogrammen zur Ausstellung teil, die von fünf Studentinnen des Instituts für Geschichtswissenschaften und Europäische Ethnologie in Innsbruck durchgeführt wurden.
Die Studentin Elisabeth Waldhart begleitete 2 Gruppen mit Jugendlichen. Bei einer handelte es sich um Teilnehmer_innen eines Brückenkurses (Vorbereitungskurs für den Pflichtschulabschlusskurs für jugendliche Migrant_innen). Frau Waldhart passte sich mit besonderem Einfühlungsvermögen den Bedürfnissen dieser Gruppe an (langsame und klare Sprechweise, Einsatz von Hilfsmitteln etc.). Elisabeth Summerauer begleitete 3 Klassen (zwei Vienna Business School sowie Teilnehmer_innen des Interkulturellen Zentrums) zur vollsten Zufriedenheit aller. Nadja Neuner arbeitete mit Studierenden der Europäischen Ethnologie Graz sowie mit ehrenamtlichen Mitarbeiter_innen des Volkskundemuseums in der Ausstellung. Es kamen ausschließlich positive Rückmeldungen zum Ablauf der Programme. Angelika Johnston begleitete 3 Schulklassen und eine Erwachsenengruppe (Mitarbeiter-innen der Erste Bank). Die Lehrkraft der HAK Hamerlingplatz äußerte sich in Nachhinein begeistert von der Führung und dem Programm. Ihre Schüler_innen hätten inhaltlich sehr profitiert und sich bei der Nachbereitung in der Schule äußerst aktiv eingebracht. Laura Weinfurter führte Studierende der Europäischen Ethnologie Wien durch die Ausstellung und weitere drei Klassen Wiener Gymnasien, ebenfalls sehr souverän und professionell. Allen sei herzlichst gedankt.
Büchsenhausen
37 groups visited the exhibition in Innsbruck. The guided tours were provided by Diana Reiners and Gilles Reckinger, but also by 18 european ethnology students from Innsbruck University who had been prepared to be competent exhibition guides during winter term 2014/15. Overall, about 1077 pupils took part in the guided tours.
Neimenster – CCRN Luxembourg
40 guided tours were given in December 2014 and January 2015
nearly 900 pupils and adults took part
« Nous sommes choquées ! Nous ne savions pas que ces personnes doivent vivre sous des tentes en plastique et qu’elles n’ont même pas de douche. Ou encore que certains n’ont pas accès à l’eau potable ! Ce sont de véritables bidonvilles ! Si les migrants obtenaient juste 0,10€ de plus par kilo d’oranges cueilli, ils pourraient vivre dans des conditions un peu plus dignes. » http://www.al.lu/index.php/departements/italien/projets
« Je trouve que c’est très choquant d’exploiter ces gens sans papiers en les faisant travailler au noir. Mais même si leurs conditions de vie sont effrayantes, ils ont quand même des amis et il leur reste un peu de joie de vivre. »
« Nous avons appris que la plupart des migrants vivaient dans de conditions bien meilleures dans leur pays d’origine. Ils n’étaient pas forcément pauvres. Parfois, ils ont dû partir à cause de la guerre. Certains avaient même des postes à responsabilité bien rétribués. Ici, enfermés dans ces camps, ils n’ont pas de perspective pour le futur. Mais pourquoi n’ont-ils pas le droit de travailler d’une manière légale en Europe ? »
« Les migrants africains pensent que se réfugier en Italie représente une dernière possibilité de vivre normalement et de soutenir leurs familles financièrement. Mais à leur arrivée, la réalité est bien différente. Parfois, pendant la traversée en bateau, ils ont jeté leurs papiers par dessus bord pour augmenter la chance d’obtenir le droit d’asile. Cependant, lorsque leur demande est refusée, ils deviennent des clandestins et ils ne peuvent pas quitter l’Italie. Ils sont ainsi obligés de travailler au noir pour obtenir un peu d’argent pour survivre. On pourrait considérer ceci comme une nouvelle forme d’esclavage. »
« L’exposition m’a beaucoup touchée, surtout lorsque j’ai entendu toutes ces histoires personnelles. Les réfugiés vivent dans des conditions inhumaines mais ils possèdent tous un portable. J’ai compris que c’est le seul moyen pour eux de trouver un travail et de rester en contact avec leurs familles. Il n’y a presque pas de femmes dans ces camps. Les femmes sont souvent envoyées dans le nord du pays pour aider des personnes malades ou pour travailler dans la prostitution. Pourquoi est-ce qu’on ignore ces gens-là ? »
« L’exposition était intéressante, aussi parce qu’on a compris les limites des possibilités d’accueil et aussi du système judiciaire italien. C’est une exposition touchante qui nous présente des personnes qui sont toutes d’origine différente. Elles ont en commun d’avoir tout perdu et de devoir vivre dans des conditions inhumaines. Une photo décrit l’histoire assez ironique d’un chien qui a été adopté par les habitants du camp. Mais une association a fait sortir ce chien du camp, car les conditions de vie n’étaient pas assez convenables pour un chien. Et pour les êtres humains alors ? »
« Ce qui nous a choqués est le fait que les gens qui travaillent le plus sont ceux qui gagnent le moins. Cueillir des oranges pendant 12 à 14 heures par jour pour 25€ est choquant. Même si ces gens vivent dans des conditions inhumaines, ils restent aimables et sont toujours prêts à partager le peu qu’ils possèdent. Pourquoi est-ce que Fairtrade ne contrôlerait pas ces plantations ? Les conditions de travail pour les immigrés seraient certainement meilleures ! »
© Dario Cieol & Veronique Igel
“extrait de la publication “Les Grandes Lignes” du LGL réalisée sous la responsabilité de Monsieur André Michaux”